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    A mes 3 merveilleux petits Anges, qui me manquent tellement

     ***

    Tu m'as quitté,

    Date que je n'oublierai jamais,
    Qui restera un des plus douloureux moment de ma vie,
    Tu t'es doucement endormi,
    Bercé par mes paroles, mes caresses,
    Avec mon odeur prés de toi,
    Pour devenir ange ...

    Tu étais mon fidèle compagnon,
    L'amour que tu m'apportais, était si fort,
    Tu étais hyper attaché à moi,
    Comme moi je l'étais pour toi,
    Tu m'as appris tant de choses,
    Tant de souvenir avec toi,
    De joie, de bonheur, de gentillesse,
    Tu étais un être exceptionnel,
    Tu me manque plus que tout,
    Sentir ta truffe qui vient me réveiller chaque matin,
    Te voir débordant de joie quand je portais même juste un regard sur toi,
    et j'en passe des meilleures qui ne se décrivent pas par les mots,
    Mais par des émotions que seuls nous deux avons ressenti,
    Je donnerai pourtant tout pour te serrer encore un fois dans mes bras ...

    Accordes moi ton unique pardon,
    de ne pas avoir su te protéger et te garder prés de moi ...

    Au delà de la mort qui nous sépare,
    Notre lien était si fort,
    Que je sais que rien ne détruira cette force,
    Mes souvenirs pour toi sont intenses et éternels,
    Tu resteras à jamais mon amour,
    L'un des plus joli cadeau de ma vie,
    Je t'adresse tout mon amour, tout mon coeur,
    Et ce pour toujours ...

    Je t'aime et je t'aimerai éternellement ...

    Source


  • Oui je me désespère parfois, mais je ne me décourage jamais. Car je découvre chaque jour, qu'il y a beaucoup de choses, d'événements, d'actes collectifs ou individuels qui ne vont pas toujours dans le sens de la catastrophe.

    Je crois que c'est Jean Jaurès qui pensait qu'il y a de part le monde une conscience collective, « supérieure, en suspens » qui n'est pas soumise au désordre destructeur des hommes.

    Comme si les progrès étaient réservés à la conscience de l'humanité et la violence, la destruction à l'inconscience de l'homme !

    Nous devons, nous les humains d'aujourd'hui, nous réjouir de tant de merveilles qui nous entourent proches ou moins proches et de celles qui subsistent plus loin dans d'autres pays. Merveilles naturelles, venues du fin fond de l'humanité ou encore merveilles plus récentes produites, crées par les mains de l'homme et dont nous pouvons retrouver la trace en direct sur Internet, dans des livres et parfois même dans la réalité à l'occasion d'un voyage, quand elles n'ont pas fait l'objet de dégradations, de destructions ou encore de modifications pour les rendre plus touristiques ou attractives. Il en subsistent quelques unes qu'il est urgent de visiter, de rencontrer pour s'émerveiller en live, comme on dit aujourd'hui.

    Nous devons avant tout remercier la vie d'être encore présente sur cette Terre, de survivre avec courage et ténacité, de s'accrocher avec toutes ses ressources dans différents endroits du monde où elle est violentée. Cette vie dont on veut percer les mystères pour mieux la contrôler et peut-être la vendre au meilleur prix !

    Nous devons aussi nous enthousiasmer pour les femmes et les hommes qui acceptent de procréer, qui prennent le risque de donner le jour à des enfants, malgré tout ce qu'ils voient autour d'eux et de consacrer quelques vingt ans de leur vie (parfois plus) à les élever, à tenter de leur donner le meilleur d'eux mêmes. Nous pouvons même les encourager à ne pas se désespérer quand certains leurs enfants plongeront dans des addictions, s'exprimeront avec de la violence ou s'enfermeront durant des heures face à un jeu vidéo, en oubliant qu'il y a du soleil au dehors et des étoiles dans le ciel.

    Nous devons être reconnaissant à des cultivateurs qui sèment et cultivent bio, tout en sachant qu'autour d'eux des pesticides de plus en plus toxiques engorgent les champs voisins, que des pluies acides peuvent tomber du ciel et que les cultures transgéniques prolifèrent avec le vent.

    Nous devons rester admiratif devant les apiculteurs qui voient leurs ruches se stériliser et qui malgré tout continuent de produire du miel, de recueillir la cire, de nourrir des abeilles vagabondes, qui perdent nous dit-on, le sens de l'orientation.

    Nous devons bien sûr nous émerveiller de voir des mers et des océans infinis, déposer leurs vagues sur des plages dorées, contenir en leur sein un univers si riche, si dense (encore) de poissons et de végétations magnifiques, sans nous laisser emporter par la colère et la tristesse quand nous entendons parler de marées noires, de massacres de baleines, de disparition des thons rouges et autres contaminations.

    Nous devons rester calmes, retenus quand nous voyons en été des incendies ravager des régions entières, en nous souvenant des forêts immenses de notre enfance, en nous rappelant que nous avons tant voyagés dans notre enfance « en vrai dans notre tête » sur l'Amazone, le Nil, le Mississipi ou le Yang-Tsé kiang que nous appelons en France le Fleuve Bleu. Pouvoir s'appuyer sur de tels souvenirs est déjà quelque chose d'inouï, qui devrait nous encourager à regarder l'avenir sans trop se décourager.

    Nous pouvons aussi et surtout, embellir notre espace intime, celui sur lequel nous avons prise. Lui donner du beau, lui offrir du tendre, lui permettre simplement de rester en accord avec le meilleur de nous.

    Allons la vie nous habite encore, n'est ce pas l'essentiel ?

    Jacques Salomé


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    La mort n'est rien,
    je suis seulement passé, dans la pièce à côté.

    Je suis moi. Vous êtes vous.
    Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours.

    Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné,
    parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.
    N'employez pas un ton différent,
    ne prenez pas un air solennel ou triste.
    Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

    Priez, souriez,
    pensez à moi,
    priez pour moi.

    Que mon nom soit prononcé à la maison
    comme il l'a toujours été,
    sans emphase d'aucune sorte,
    sans une trace d'ombre.

    La vie signifie tout ce qu'elle a toujours été.
    Le fil n'est pas coupé.
    Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
    simplement parce que je suis hors de votre vue ?
    Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.



    Canon Henry Scott-Holland (1847-1918),

    traduction d'un extrait de "The King of Terrors", sermon sur la mort 1910
    Quelquefois attribué à Charles Péguy, d'après un texte de Saint Augustin


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    La petite plante 

    Un jour le Grand Jardinier me confia
    Une plante d’une qualité très rare, et très belle ;
    « Je reviendrai la chercher », dit-il en souriant ;
    « Soigne-la bien, en la gardant pour moi. »

    J’en ai pris soin, et la plante a grandi,
    Elle a donné une fleur aux couleurs rayonnantes,
    Belle et fraîche, comme l’aurore au printemps.
    Mon âme était radieuse, mon bonheur sans égal.

    De toutes mes fleurs, elle était la plus glorieuse,
    Son parfum, son aspect étaient merveilleux ;
    J’aurais voulu la garder, tant mon cœur s’y était attaché
    Pourtant, je savais qu’Il reviendrait la chercher.

    Et voici, Il est venu un jour me demander
    La jolie plante qu’Il m’avait prêtée…
    Je tremblais ! Mais c’est vrai qu’Il m’avait dit
    Qu’un jour Il reviendrait pour me la réclamer.

    « C’est parfait », dit-Il en respirant son parfum
    Alors, en se penchant, Il a parlé doucement :
    « Si elle reste dans ce sol, elle va perdre sa splendeur,
    Je veux la transplanter dans mon jardin Là-haut. »

    Avec tendresse, Il la prit et s’envola
    Pour la planter Là-haut où les fleurs ne se fanent pas.
    Et un jour futur, dans ce Jardin de Gloire,
    Je la retrouverai épanouie, et elle sera mienne.


    Auteur inconnu


  • Le voilier.
     
    Je suis debout au bord de la plage.
    Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'océan.
    Il est la beauté, il est la vie.
    Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
    Quelqu'un à mon coté dit : "Il est parti ! "
    Parti ? Vers où ?
    Parti de mon regard, c'est tout !
    Son mât est toujours aussi haut,
    sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
    Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
    Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit : "Il est parti ! "
    Il y en d'autres qui, le voyant poindre à l'horizon et venir vers eux,
    s'exclament avec joie : "Le voilà ! "
    C'est ça la mort.

    William Blake